Autres diagnostics liés à la pathologie des bâtiments

Notre bureau est également spécialisé dans la gestion des pathologies liées à l’humidité dans les bâtiments et les détections de fuite d’eau par différentes techniques modernes non destructives.

L’humidité est la pathologie la plus fréquente en construction. On l’observe dans les anciennes bâtisses, mais aussi quelquefois dans des immeubles plus récents. Comme elle peut être source de dégradations importantes, il importe de la combattre sans tarder. Pour ce faire, il faut d’abord bien identifier la cause de l’humidité, afin de pouvoir ensuite, choisir la bonne méthode pour l’empêcher de revenir.

Après une visite sur place et des investigations (généralement non destructives), nous vous remettrons un rapport écrit, à transmettre éventuellement à votre compagnie d’assurances.

Les recherches de fuites d’eau et détections de ruptures de canalisations d’eau, sont généralement couvertes par les compagnies d’assurances. L’assurance contre les dégâts des eaux couvre généralement les dommages causés par des fuites d’eau provenant des installations hydrauliques du bâtiment, des conduites extérieures servant à récolter les eaux de pluie ou résultant d’une fuite dans le toit. L’assureur couvre non seulement les dégâts des biens assurés, mais également les frais liés à l’ouverture et la fermeture des murs, sols et plafonds, nécessaires afin de rechercher les installations défectueuses et d’y accéder.

Nous effectuons des missions de conseil technique et sapiteur en expertises judiciaires.

Dans les pathologies liées à l’humidité dans les bâtiments, nous effectuons notamment  :

  • recherche de fuites d’eau (chauffage, adduction d’eau, …)
  • la thermographie infrarouge (par caméra thermique) et détections de ponts thermiques
  • l’inspection par gaz traceur
  • les diagnostics parasitaires (mérule,  donkioporia, trechispora, …)
  • des inspections du système d’égouttage
  • des inspections de cheminées
  • humidité ascensionnelle
  • conformité au code du logement bruxellois

 

 

 

Humidité ascensionnelle

Dépourvus de barrière horizontale (telle qu’une membrane d’étanchéité posée en pied de mur) bloquant le transport vertical d’eau par capillarité depuis le sol vers la maçonnerie, les murs anciens en contact avec le sol sont soumis à des phénomènes d’humidité ascensionnelle.

Ils existes des traitements par injection de produits hydrophobes (silanes, siloxanes et silicones). Le choix du produit reposera notamment sur les agréments techniques, les rapports d’essais du CSTC ou des directives WTA. Lorsque la qualité de l’air intérieur est primordiale (locaux occupés), on optera plutôt pour un produit liquide en phase aqueuse ou un produit sous forme de gel ou de crème. Une bonne ventilation reste toujours indispensable.

Avant de traiter les murs contre les phénomènes d’humidité  ascensionnelle, il faudra s’assurer qu’il n’y a pas une cause telle qu’une rupture de canalisation hydraulique (égout en grès cassé dans le sol par exemple).

 

Infiltrations dans les toitures plates

Il n’est pas toujours facile de déterminer l’origine des infiltrations dans les toitures plates. En effet, l’endroit où l’eau s’infiltre est parfois très éloigné de celui où le problème d’humidité peut être observé. Par ailleurs, la présence d’une couche de protection (graviers, dalles de terrasse, toiture verte…) ou d’installations sur la toiture peut compliquer le contrôle de l’étanchéité.

On procédera généralement par élimination, en tentant d’écarter une à une les sources d’infiltrations possibles. Puisqu’il convient de prévoir à chaque fois le temps d’évaluation nécessaire, cette démarche peut prendre un certain temps. Les inspections visuelles et les mesures du taux d’humidité dans la finition intérieure sont d’une grande utilité à cet égard.

Afin d’orienter les investigations dans la bonne direction, il faut tout d’abord connaître les conditions climatiques précises sous lesquelles les infiltrations se manifestent (directement ou peu de temps après qu’il a plu, intensité des précipitations, présence de vent ou de neige…).

Les défauts dans l’étanchéité entraîneront des infiltrations même en cas de pluies sans vent et de chutes de neige.

Dans certains cas, il est possible de contrôler l’étanchéité de la toiture en la mettant sous eau – après en avoir colmaté les évacuations – avec ajout éventuel de colorants.

Inspections de la cheminée par caméra endoscopique

Nous inspectons le conduit de cheminée par caméra endoscopique, afin de détecter des éventuels dégâts ou défauts de tirage de la cheminée. Un ramonage doit être effectuer avant notre inspection.

Nous avons notamment constaté la présence d’un nid de guêpes dans un conduit de cheminée, à un niveau très bas (rez-de-chaussée). Cette obstruction était la cause d’une mise en sécurité très régulière de la chaudière.

Nous inspectons également des cheminées de bâtiments historiques (parfois des cheminées actuellement non fonctionnelles), afin de constater des dégâts d’humidité.

Mais, également pour effectuer une cartographie d’un conduit de cheminée, comme nous effectuons une cartographie d’un réseau d’égouttage.

Détections de ponts thermiques

Un pont thermique est un point faible dans l’isolation thermique de l’enveloppe du bâtiment.

Les pathologies se manifestent notamment par la condensation et les moisissures. Les moisissures peuvent provoquer de graves problèmes de santé.

Par une inspection à l’aide d’une caméra thermique infrarouge, nous sommes en mesure de déterminer les ponts thermiques et défauts de l’isolation.

Il y a différentes causes de ponts thermiques :

  • Ponts thermiques dû à des contraintes constructives
  • Ponts thermiques dû à des contraintes géométriques
  • Dépenses énergétiques provoquées par les ponts thermiques
  • Inconfort sur le plan de l’hygiène provoqué par les ponts thermiques
  • Détérioration des matériaux provoquée par les ponts thermiques

Ces différentes causes sont examinées en détail avec un rapport pour votre expert ou éventuellement pour votre compagnie d’assurances.

Déterminer l’origine de la formation de moisissures

L’air intérieur ayant une température, une humidité relative et une pression donnée, peut arriver en contact avec une surface de température plus faible. Au contact, l’air se refroidit et la température qu’il atteint dans le voisinage de la surface peut se retrouver en dessous du point de rosée. Il apparaît alors de la condensation dite de surface. Dans les bâtiments, la condensation de surface apparaît d’abord sur les vitres, les châssis métalliques sans coupure thermique, les conduites d’eau froide, et sur les parties froides de l’enveloppe. Cette condensation lorsqu’elle est localisée en un endroit précis dénonce la présence d’un pont thermique. Celle-ci peut entrainer l’apparition de moisissures.

Les moisissures peuvent provoquer de graves problèmes de santé. Les moisissures apparaissent aux endroits humides et dans des conditions favorables. Nous utilisons des techniques non destructives pour déterminer les causes d’humidité et de la formation de moisissures (fuite d’eau, infiltration d’eau, condensation, …).

Diagnostic mérule et autres champignons

Le nom scientifique de la mérule est Serpula lacrymans. On l’appelle également la mérule pleureuse ou la mérule des maisons.


La mérule est un champignon qui se nourrit de cellulose, substance principale du bois, surtout les résineux (pin, sapin, épicéa,…), mais aussi de papiers et cartons.

Conditions favorisant le développement de la mérule :
• Humidité du bois : minimum de 22 % et optimum à 35 %
• Température : de 5°C à 25 °C, mais optimum entre 19°C et 21°C
• Atmosphère confinée indispensable
• Obscurité favorisante
Ainsi, une cave fortement humide, obscure et sans ventilation, avec une température constante de 20°, favorisera le développement de la mérule, surtout sur certains bois, comme les résineux. L’humidité anormale peut être due à la suite d’une fuite d’eau.
Si la mérule ne se trouve plus dans les conditions nécessaires à sa croissance (réparation de la fuite d’eau), elle ne meurt pas immédiatement.
La mérule peut vivre à l’état de veille pendant des années et recommencer une nouvelle progression quand les éléments qui lui sont indispensables sont à nouveau présents.
De plus, la mérule peut traverser un mur de briques de plusieurs centimètres, à la recherche de nourriture (bois, carton, papier, tissu, etc.).